Le batik Miao est un artisanat traditionnel d'impression et de teinture de textiles populaires de Chine, l'ancien nom du val de cire, du val torsadé (teinture par nouage), du val gris (impression ajourée), du val à clip (teinture par clip) et connu comme les quatre principales techniques d'impression anciennes de Chine.
Dès les dynasties Qin et Han, les Miao maîtrisaient la technique du batik, qui atteignit son apogée sous la dynastie Song. Les jeunes filles Miao apprirent le batik dès leur plus jeune âge et prirent le monde à bras le corps, le colorèrent, l'imaginèrent et créèrent un monde merveilleux, onirique et mythique. Le batik est la langue des filles Miao, ainsi que leurs mots, et est donc considéré par les érudits comme « le livre d'histoire du corps ».
Chaque année, vers le mois de novembre, entre les gelées et le début de l'hiver, les filles Hmong se rendent dans les montagnes pour récolter du pâturin. Après 3 à 4 jours de trempage dans le pot de teinture, l'eau d'origine devient bleu-vert et la magie du pâturin opère. Les sages filles Miao ajoutent de la chaux à l'eau indigo et ajustent la couleur en contrôlant la proportion de chaux.
Pour les motifs batik du Guizhou, les artisans utilisent des couteaux à cire trempés dans une solution de cire fondue pour dessiner directement sur le tissu. Après avoir dessiné divers motifs sur le tissu puis l'avoir trempé dans de l'indigo, le tissu est ensuite teint en suivant les étapes de fixation de la couleur, de déparaffinage, de lavage et de séchage pour que le tissu présente une variété de motifs de fleurs blanches sur fond bleu ou de fleurs bleues sur fond blanc.
Les motifs de batik, en revanche, varient d'une région à l'autre dans de nombreux styles et formes différents, et tous ont une grande valeur esthétique, qu'ils soient délicats ou rugueux, doux ou durs. Ainsi, pour apprécier le batik, vous devez comparer des œuvres de batik de différentes origines pour ressentir le charme artistique unique du batik.
Ce genre d’improvisation venue des profondeurs de l’âme, accumulée dans la vie et l’héritage, est vivante, flexible et irremplaçable.
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